Les chansons du Rugby

« Bureau Ovale, bande d’animaux »

Couplet 1
Dans le vestiaire du Bureau Ovale,
On se prépare pour la bataille,
Caleçon qui gratte, chaussette trouée,
Mais sur le terrain on va tout plier !

Refrain
Bureau Ovale, bande d’animaux,
Quand on débarque, ça sent l’gros show,
Troisième mi-temps, pinard et bistros,
Bureau Ovale, bande de héros !

Couplet 2
Le pilier gauche chante faux mais fort,
Le demi d’mêlée s’prend pour Zorro,
À la buvette, on vide les tonneaux,
Et l’arrière drague jusqu’au bistrot.

Refrain
Bureau Ovale, bande d’animaux,
Quand on débarque, ça sent l’gros show,
Troisième mi-temps, pinard et bistros,
Bureau Ovale, bande de héros !

Couplet 3
La p’tite serveuse n’en peut déjà plus,
Le capitaine est à moitié nu,
On finit tous dans le caniveau,
Mais demain matin, rebelote, bravo !

Refrain final (en criant)
Bureau Ovale, bande d’animaux,
Quand on débarque, ça sent l’gros show,
Troisième mi-temps, pinard et bistros,
Bureau Ovale, bande de héros !
Ohhhh Bureau Ovale… bande d’animaux !!

Le curé de Camaret

Oh le curé de Camaret,
Qui avait une grosse… barbe,
Oh le curé de Camaret,
Qui avait une grosse barbe au menton !

Il avait des yeux perçants,
Qui faisaient peur aux enfants,
Mais quand il fermait les yeux,
On voyait plus qu’son gros… nez !

(Refrain)
Oh le curé de Camaret,
Qui avait une grosse… barbe,
Oh le curé de Camaret,
Qui avait une grosse barbe au menton !

Il avait un long manteau,
Qui tombait jusqu’au genoux,
Mais quand il l’a relevé,
On voyait son gros… chapeau !

(Refrain)

Il avait de gros souliers,
Qui cachaient ses orteils,
Mais quand il les enlevait,
On voyait ses gros… orteils !

(Refrain)

La B... à Dudule.

Ils étaient amoureux,
Ils étaient tous les deux,
Ils étaient heureux.
Elle, c'était Lucette,
Lui, c'était Dudule,
Un gars pas mal du tout.

Un soir dans une ruelle,
Il l’embrasse sous l’ombrelle,
Et lui dit tout ému :
« Dis-moi, ma belle Lucette,
Veux-tu que je te mette
Un p’tit bout de mon Dudule ? »

Refrain :
Et Lucette répondait :
« Dudule, Dudule, mon Dudule,
Fais-moi voir ton grand Dudule,
Je l’aime, je l’adore,
Il me fait rire encore,
Dudule, Dudule, mon Dudule ! »


Il l’emmena dans la grange,
Pour lui montrer son... ange,
Qu’elle caressa longtemps.
D’abord un peu farouche,
Elle l’embrassa sur la bouche,
Puis descendit doucement.

Lucette, toute ravie,
Lui dit : « Dudule, mon ami,
Tu es vraiment charmant ! »
Et dans la paille épaisse,
Ils firent des prouesses,
Jusqu’au lever du jour naissant.

Refrain :
Et Lucette chantait :
« Dudule, Dudule, mon Dudule,
Fais-moi voir ton grand Dudule,
Je l’aime, je l’adore,
Il me fait rire encore,
Dudule, Dudule, mon Dudule ! »


Lucette est maintenant grosse,
Elle attend quelque chose,
Qui sortira bientôt.
Dudule est tout content,
Mais un peu moins vaillant,
Depuis qu’il est papa.

Dans son berceau l’enfant,
Ressemble à son amant,
Il a le nez en trompette.
Et dès qu’il sera grand,
Lucette en rigolant,
Lui dira comme à son amant :

Refrain (final) :
« Dudule, Dudule, mon Dudule,
Fais-moi voir ton grand Dudule,
Je l’aime, je l’adore,
Il me fait rire encore,
Dudule, Dudule, mon Dudule ! »

Trois esquimaux

Trois esquimaux, autour d’un brasero,
Écoutaient l’un d’eux qui, sur son banjo,
Jouait l’immortel ennui
Du pays du soleil de minuit.

Y’a pas d’cerises en Alaska,
Outchi, outchi, outchi, outch‑wawa.
Sur la banquise, pas de mimosa,
Outchi, outchi, outchi, outch‑wawa.

Pas de petit mouton
Broutant sur le gazon.
Pas de rutabaga,
Et pas de bouillon gras.
Houmbala houmbala houmbala houmbalala…
Houmbala houmbala houmbala houmbalala houm.

 

Trois vieilles commères, au coin d’un lampadaire,
Écoutaient l’une d’elles, qui, sur son derrière,
Pétait l’immortel ennui
Du quartier du Soleil-qui-pue-la-nuit.

Y’a pas d’vermine à Châteauroux,
Bou-dzi, bou-dzi, bou-dzi, bou-dzi-dou-dou,
Mais dans leur blouse y’a des poux partout,
Bou-dzi, bou-dzi, bou-dzi, bou-dzi-dou-dou.

Pas de soutif en dentelle rose,
Mais des corsets qui sentent la morose,
Pas de savon, pas de bidet,
Et des bigoudis pleins d’cafards séchés !

Boum bala, boum bala, boum bala boum !
Boum bala, boum bala, boum bala boum !

La Diguedondaine

(Refrain après chaque couplet)
Diguedondaine, diguedondon,
Diguedondaine, diguedondon,
Diguedondaine, diguedondon,
Diguedondaine, diguedondon !

Couplets :
Le père Lustucru
S’est marié, ma foi,
Avec une pucelle
Qui n’en avait guère, guère,
Avec une pucelle
Qui n’en avait guère au doigt.

(Refrain)

La pucelle pleurait,
Sur le bord de son lit,
Disant : « Que je suis bête,
Je n’en avais guère, guère,
Disant : que je suis bête,
Je n’en avais guère au lit. »

(Refrain)

Le père Lustucru
Lui mit la bague au doigt,
Et puis la fit sauter
Sur le bord de la couche, couche,
Et puis la fit sauter
Sur le bord de la couche de bois.

(Refrain)

Le lendemain matin,
Elle ne pleurait plus,
Elle chantait, dansait,
En se tenant les fesses, fesses,
Elle chantait, dansait,
En se tenant les fesses menu.

(Refrain)

La Petite Charlotte

La petite Charlotte
Faisait pipi dans l’ascenseur,
Ça faisait rire le concierge,
Qui en redemandait encore.

Elle monta jusqu’au cinquième,
Elle descendit jusqu’au rez-de-chaussée,
Elle fit pipi dans l’ascenseur,
Et tout l’immeuble était inondé !

La petite Charlotte,
Sans son ascenseur, pleurait,
Elle fit pipi dans l’escalier,
Et tous les voisins râlaient.

Mais Charlotte s’en foutait,
Elle riait sous son bonnet,
Car quand on a trois ans et demi,
On fait pipi où ça nous dit !

Le roi d’Angleterre

Le roi d’Angleterre avait trois filles,
Qui ne pensaient qu’à s’amuser,
Le roi d’Angleterre avait trois filles,
Qui ne pensaient qu’à se faire sauter.

(Refrain)
Et hop là, hop là, hop là,
Et hop là, hop là, hop là,
Elles ne pensaient qu’à s’amuser,
Et hop là, hop là, hop là !

La première rencontra un capitaine,
Qui savait bien la manier,
La deuxième un adjudant,
Qui savait bien comment s’y prendre,
La troisième un petit soldat,
Qui avait la… volonté.

La p’tite Huguette

La p’tite Huguette, un jour d’été,
Était partie pour se baigner.
Sur le chemin elle rencontra,
Un beau gars qui passait par-là.

Il lui dit : « Viens dans les roseaux,
Je vais te montrer mon gros bateau. »
Huguette accepta sans façon,
Et les roseaux furent bien contents.

(Refrain)
Hou la la, hou la la,
Dans les roseaux on s’amusa,
Hou la la, hou la la,
La p’tite Huguette s’en souviendra !

les crocro les crocodiles

Ah ! Les cro‑cro‑cro, les cro‑cro‑cro, les crocodiles,
Qui baisaient tranquilles
Au bord du Nil, sur des pupilles !

Ils prenaient le temps de faire les choses bien,
Ils mettaient trois doigts
Et puis le poing, et puis le bras !

Ah ! Ils l’faisaient sans vaseline ni savon,
Juste avec leurs dents
Et un peu d’jus de citron !

Ils aimaient ça quand ça criait bien fort,
Ils baisaient si fort
Qu’on croyait voir un remorqueur !

Et quand c'était l’heure du coup final,
Ils gueulaient bien haut :
"File-moi ton trou anal !"

 

Refrain à chaque couplet :
Ah ! Les cro‑cro‑cro, les cro‑cro‑cro, les crocodiles,
Qui baisaient tranquilles
Au bord du Nil, sur des pupilles !

Mon automne

Mais non mais non ce n'est pas une chanson monotone !

Mais non mais non ce n'est pas une chanson monotone !

Mais non mais non ce n'est pas une chanson monotone !

Mais non mais non ce n'est pas une chanson monotone !

Mais non mais non ce n'est pas une chanson monotone !

Les Filles de Camaret

Dans la ville de Camaret,
Y’avait des filles qui s’prom’naient,
Et quand un marin arrivait,
Elles s’débrouillaient pour l’arrêter !

(Refrain)
Et boum, et boum, et boum,
Et vive les filles de Camaret,
Qui n’ont pas froid aux yeux,
Et boum, et boum, et boum,
Et vive les filles de Camaret,
Qui n’ont pas froid au… cœur !

La première qu’il a rencontré,
Elle l’a poussé dans un fossé,
Elle lui a dit d’un air coquin,
« Viens donc me voir, mon p’tit marin ! »

(Refrain)

La deuxième un peu plus loin,
L’a attrapé par le cal’çon,
Et sans même dire un seul mot,
L’a emmené jusqu’au ruisseau.

(Refrain)

La troisième l’a invité,
Dans son p’tit lit bien douillet,
Et jusqu’au petit matin,
Elle lui a tenu la main…

(Refrain)

La grosse Julie

La grosse Julie faisait sa lessive,
À poil devant son p’tit mari.
Son p’tit mari lui dit : « Ma Julie,
Couvre-moi donc ce joli corps. »

Julie répond : « Mon pauvre ami,
Si t’es pas content, regarde ailleurs,
Car moi je vis comme je suis née,
Et c’est pas toi qui m’feras changer ! »

(Refrain)
Oh Julie, Julie, la grosse Julie,
Quand elle pète, elle fait des bulles,
Quand elle rote, elle fait des vagues,
Et quand elle rit, ça sent l’pâté !

Dans un petit village

Dans un petit village, au fond d’une vallée,
Vivait une bergère au cœur pur et léger.
Arriva le facteur, qui lui fit sa cour,
Et le soir même, il était dans sa tour.

(Refrain)
Elle criait, elle chantait :
« Vas-y facteur, pédale plus fort,
Montre-moi comment tu livres l’amour,
Oh facteur, pédale, pédale,
Que j’voie ton beau timbre-poste ! »

Servante du château

Dans un château de la Loire,
Vivait une jeune servante,
Qui disait à tout le monde,
Qu’elle était encore innocente.

Mais le valet de l’écurie,
Lui montra son grand… souci,
Et la servante de crier :
« Ah mon Dieu, qu’est-ce que c’est que ça ? »

(Refrain)
Elle criait, elle pleurait,
Mais au fond d’elle, elle rigolait,
Car la servante du château,
N’était plus innocente du tout !

Il était un petit navire

Il était un petit navire
(qui n'avait ja-ja-jamais navigué...)
Il était un petit navire
(qui n'avait ja-ja-jamais navigué...)
Ohé ! Ohé !
Matelot, matelot navigue sur les flots !

Il partit pour un long voyage
(au fond de la, la, la cale bien au chaud...)
Il partit pour un long voyage
(au fond de la, la, la cale bien au chaud...)
Ohé ! Ohé !
Matelot, matelot, cherche le dodo !

Au bout de cinq ou six semaines
(Ils n’avaient ja-ja-jamais vu de fess’...)
Au bout de cinq ou six semaines
(Ils n’avaient ja-ja-jamais vu de fess’...)
Ohé ! Ohé !
Matelot, matelot, y’a plus d’trous à bord !

Ils tirèrent donc à la courte paille
(Et c’est le p’tit, p’tit mousse qui perdit...)
Ils tirèrent donc à la courte paille
(Et c’est le p’tit, p’tit mousse qui perdit...)
Ohé ! Ohé !
Matelot, matelot, va montrer ton dos !

Ils discutèrent longuement...
(Devait-on lui l’la mettre devant ?)
Ils discutèrent longuement...
(Devait-on lui l’la mettre devant ?)
Ohé ! Ohé !
Matelot, matelot, faut viser bien haut !

Un vieux loup s’écria d’la proue :
“Faut l’beurrer d’abord, p’tit goût de chou !”
Un vieux loup s’écria d’la proue :
“Faut l’beurrer d’abord, p’tit goût de chou !”
Ohé ! Ohé !
Matelot, matelot, vas-y mollo !

L’araignée Gypsy

L’araignée Gypsy
Monte à la gouttière,
Elle monte, elle monte,
Elle monte à la gouttière.

La pluie se met à tomber,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac,
La pluie se met à tomber,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac.

L’araignée Gypsy
Glisse et descend,
Elle descend, elle descend,
Elle descend de la gouttière.

Mais voilà le soleil,
Qui sèche tout doucement,
Et l’araignée Gypsy
Remonte lentement.

L’araignée Gypsy
Monte à la gouttière,
Elle monte, elle monte,
Elle monte à la gouttière.

 

L’araignée Gypsy
Monte à la gouttière,
Tiens voilà la pluie
Gipsy tombe par terre.

 

Mais le soleil qui a séché la pluie

Et alors, et alors, et alors ….

L’araignée Gypsy
Monte à la gouttière,
Elle monte, elle monte,
Elle monte à la gouttière.