Les tenues du Rugby
L’histoire du maillot de rugby : un symbole en évolution
Le rugby naît au XIXᵉ siècle en Angleterre, et au départ… il n’y a pas de maillot ! Les joueurs portent simplement leurs vêtements du quotidien, souvent des chemises blanches ou à rayures. Mais dès les premières compétitions, il devient clair qu’il faut différencier les équipes.
Les débuts (fin XIXᵉ - début XXᵉ siècle)
On adopte donc des chemises en coton épais, à manches longues, souvent rayées pour bien distinguer les équipes. Ces chemises résistent aux tirages et accrochages du jeu. Le col est rigide, souvent boutonné. Déjà, certains clubs arborent leurs couleurs et leurs armoiries : le maillot devient un signe d’appartenance.
Les grandes nations imposent leur style
-
L’Angleterre joue en blanc avec la rose rouge.
-
La Nouvelle-Zélande adopte l’emblématique maillot noir (les “All Blacks”).
-
La France joue en bleu avec un coq sur le cœur (depuis 1911).
Évolution des matières (années 1970-1980)
Avec l’arrivée du professionnalisme et de la télévision, le maillot évolue. On passe progressivement au synthétique : plus léger, plus résistant, plus moulant. Les logos de sponsors apparaissent aussi.
Le maillot moderne (années 2000-2020)
Aujourd’hui, les maillots sont ultra-techniques : tissus respirants, anti-transpiration, coutures plates pour éviter les irritations, et surtout très ajustés… pour ne pas offrir de prise à l’adversaire ! Le design devient aussi une vitrine commerciale et identitaire. Par exemple, le maillot des Bleus varie selon les compétitions : tout bleu, bleu et blanc, avec parfois des rappels subtils au drapeau français.
Un objet culte
Au-delà du terrain, le maillot est un objet de fierté, de passion, presque sacré pour les supporters. Certains modèles mythiques — comme le maillot du Grand Chelem de 1997 pour la France — sont entrés dans la légende.
Chronologie et anecdotes autour du maillot de rugby
1823 (Angleterre) — naissance du rugby
À Rugby School, William Webb Ellis aurait, selon la légende, pris un ballon à la main et couru avec. Pas de maillot encore, mais des chemises d’écoliers.
1871 — premier match international
Angleterre vs Écosse. Les équipes jouent en chemises épaisses, sans numéro. Les couleurs aident à les distinguer : la rose anglaise, le chardon écossais.
1880-1900 — apparition des rayures
Pour éviter les confusions sur le terrain, les clubs adoptent des rayures larges et colorées, comme au Stade Français (rose et bleu).
1905 — naissance des All Blacks
La Nouvelle-Zélande joue en noir de la tête aux pieds, un choix qui fascine et intimide. Leur maillot devient une légende.
1911 — le coq sur le cœur
La France adopte officiellement le coq gaulois comme emblème, sur un maillot bleu. Une marque identitaire forte qui ne quittera plus les Bleus.
1950-1970 — premiers sponsors et numéros
Les numéros dans le dos deviennent obligatoires. Les maillots restent en coton épais. Les marques apparaissent timidement, surtout en Angleterre.
Années 1990 — révolution synthétique
Les maillots en polyester remplacent le coton. Ils sont plus légers, plus moulants, presque élastiques. Certains joueurs se plaignent au début !
1999 — anecdote de la finale France–Nouvelle-Zélande
En demi-finale de Coupe du Monde, les Bleus renversent les All Blacks dans un match historique. Les maillots bleu foncé de la France ce soir-là restent gravés dans les mémoires.
2007 — le maillot blanc de l’exploit
En quart de finale de la Coupe du Monde, la France joue en blanc contre la Nouvelle-Zélande à Cardiff. Surprise totale : ils éliminent les All Blacks. Depuis, ce maillot blanc est vu comme porte-bonheur.
Aujourd’hui — innovation et style
Les marques comme Nike, Adidas, Le Coq Sportif ou Macron développent des maillots “seconde peau”, optimisés pour la performance. Chaque Coupe du Monde apporte son lot de designs marquants.
Quelques maillots mythiques
-
France 1997 : Grand Chelem, équipe de légende (Blanco, Saint-André…)
-
All Blacks 2011 : premier titre mondial à domicile
-
Afrique du Sud 1995 : le maillot vert symbole de réconciliation après l’apartheid
Maillots emblématiques de rugby par pays
France — Les Bleus
-
Bleu roi, coq gaulois sur le cœur
-
Parfois short blanc, parfois tout bleu
-
Maillot blanc en match “extérieur” (ex. 2007 contre NZ)
-
Marque actuelle : Le Coq Sportif
Nouvelle-Zélande — All Blacks
-
Entièrement noir, fougère argentée
-
Pas de sponsor visible sur le maillot
-
Symbole de puissance et de respect
Afrique du Sud — Springboks
-
Vert foncé, liserés dorés
-
Springbok (antilope) sur la poitrine
-
Symbole de réconciliation post-apartheid (1995)
Angleterre
-
Blanc avec rose rouge
-
Sobre, traditionnel
-
Fidèle au style “so british”
Pays de Galles
-
Rouge vif, parfois avec liseré blanc ou vert
-
Emblème : le poireau ou le dragon rouge
-
Très populaire au Millennium Stadium
Australie — Wallabies
-
Jaune-or, liserés verts
-
Emblème : kangourou
-
Souvent surnommés “les Gold and Green”
Le maillot blanc aux anneaux entrelacés
Pas encore de coq gaulois sur la poitrine ! À l’époque, le maillot portait les deux anneaux de l’USFSA (Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques), ancêtre de la Fédération. Cette tenue très sobre évoquait plus un uniforme d’étudiant qu’un maillot de combat.s par un profond respect de la qualité et un réel désir de dépasser les attentes, nous nous consacrons à offrir des solutions à la fois fiables et innovantes.


L'évolution de la tenue du Rugbyman

1. Le maillot
Au XIXᵉ siècle, le maillot de rugby était en coton épais, à manches longues, souvent rayé ou uni, avec un col en tissu rigide fermé par des boutons. Son objectif était autant de distinguer les équipes que de résister aux tirages et aux mêlées brutales.
Aujourd’hui, le maillot est en polyester ou en matières synthétiques techniques, moulant pour éviter les prises au maillot, ultra-résistant aux déchirures, respirant pour évacuer la transpiration, et sans col rigide pour améliorer le confort.
2. Le short
À l’origine, le short était en toile de coton lourde, parfois en sergé, très ample et descendant presque jusqu’aux genoux, offrant une certaine liberté mais absorbant l’humidité et la boue.
Aujourd’hui, le short est court, ajusté, en matière synthétique légère et extensible, renforcé aux points de tension, et conçu pour sécher rapidement.
3. Les chaussettes
Les chaussettes montaient haut, souvent en laine, épaisses, parfois avec des bandes colorées. Elles étaient chaudes mais lourdes une fois mouillées.
Aujourd’hui, elles sont en fibres techniques (nylon, polyester, élasthanne), plus fines, ventilées, renforcées aux talons et aux pointes, et elles restent bien en place grâce à des bandes élastiques.
4. Les chaussures
À l’époque, on utilisait des chaussures en cuir très rigides, souvent des chaussures montantes de type bottines, avec des crampons en cuir cloués à la semelle. Elles protégeaient la cheville mais étaient lourdes et glissantes.
Aujourd’hui, les chaussures sont basses, en cuir synthétique ou microfibre, ultralégères, avec des crampons moulés ou vissés en métal pour une meilleure accroche, et adaptées aux différents types de terrain (mouillé, sec, synthétique).
5. Le casque / la protection de tête
À l’origine, il n’y avait pas de casque. Dans les années 1920-1930, certains joueurs ont commencé à porter des bonnets rembourrés en cuir, mais c’était rare.
Aujourd’hui, les joueurs (surtout les avants) portent des casques en mousse compressée homologués, légers, ventilés, avec des protections aux oreilles pour éviter les coupures et les « oreilles en chou-fleur ».
6. Les protège-dents
Inexistant à l’époque, cet élément est devenu indispensable. Aujourd’hui, il est moulé sur mesure, protège les dents, amortit les chocs et réduit le risque de commotion.
7. Autres protections
À l’origine, aucune protection n’était prévue. Aujourd’hui, certains joueurs portent des gilets rembourrés très fins sous le maillot (épaules, sternum), conformes à la réglementation, pour amortir les chocs.