Petit dico ovalien : le rugby pour les nuls mais motivés
En-avant Quand le ballon glisse comme une savonnette vers l’avant. C’est interdit, sauf si c’est le pied qui cause la boulette.
Mêlée Huit gars de chaque équipe qui se font un câlin très musclé pour gagner le ballon. Rien de sensuel, que du sport.
Ruck Une baston au sol, version réglementée. Tout le monde veut le ballon, mais sans les mains, c’est plus drôle.
Maul Une bagarre debout, avec ballon au chaud dans le groupe. On pousse fort, ça grogne, mais ça avance.
Drop Taper le ballon entre les perches en le laissant rebondir. L’équivalent d’un tir au but façon acrobate.
Transformation Après un essai, le buteur tente de transformer 5 points en 7. Pas avec une baguette magique, mais avec un bon coup de pied.
Plongeon dans l’en-but Marquer un essai avec panache. Le saut de l’ange est optionnel mais apprécié du public.
Carton jaune 10 minutes sur le banc de touche. C’est la punition version rugby : pas d’écran, pas de ballon.
Arrière Celui qui ramasse les erreurs des autres. Il court vite, a les nerfs solides, et une bonne assurance.
Pilier Bloc de béton ambulant, pilier de mêlée. Il ne court pas vite, mais personne ne veut se frotter à lui.
Chistera Passe derrière le dos façon torero. Très classe, très risquée, très "olé !".
Casser la ligne Pénétrer la défense avec détermination (et parfois un casque). Ça sent souvent le point en approche.
Devinettes
- 
Pourquoi les rugbymen ne font jamais de régime ? 
 Parce qu’ils prennent toujours du poids… en mêlée.
- 
Quelle est la différence entre un rugbyman et un bélier ? 
 Le bélier réfléchit avant de foncer.
- 
Pourquoi le ballon de rugby est ovale ? 
 Parce que si on le perd, au moins il revient pas tout droit.
- 
Que fait un ailier quand il marque un essai ? 
 Il l’explique à tout le monde pendant trois semaines.
- 
Pourquoi les rugbymen n’aiment pas les films d’amour ? 
 Parce qu’il y a trop de plaquages ratés.
- 
Comment on reconnaît un pilier dans un avion ? 
 C’est celui qui demande s’il peut plaquer l’hôtesse pendant les démonstrations de sécurité.
- 
Qu’est-ce qu’un rugbyman appelle “repos” ? 
 Une mi-temps avec sandwichs, bière et massages… mais pas forcément dans cet ordre.
Un peu d'humour
1. Le coach philosophe
Un coach entre dans le vestiaire, furax, et gueule :
« Bon les gars, aujourd’hui, on joue simple ! Passe au copain, va tout droit, et si tu sais pas quoi faire… PLAQUE UN TYPE ! »
Silence. Le demi de mêlée lève la main :
« Coach, si le type c’est l’arbitre, on plaque quand même ? »
2. La compo de l’équipe
Un président de club dit à son entraîneur :
« Cette année, on mise sur l’intelligence. Recrute des joueurs plus malins ! »
Trois mois plus tard, l’équipe aligne un prof de philo, un ingénieur, et un maître d’échecs…
Résultat : 80-0.
Le président hurle :
« Mais ils sont nuls ! »
Et l’entraîneur de répondre :
« Peut-être, mais ils ont très bien compris pourquoi. »
3. Le rugbyman amoureux
Un rugbyman ramène sa copine au stade pour la première fois.
Elle regarde le match, impressionnée, puis lui demande à la fin :
« Chéri, pourquoi ils te plaquent pas, toi ? »
Et lui, fier :
« Parce que je suis irrésistible. »
4. Troisième mi-temps
Un jeune joueur demande à un ancien :
« C’est vrai que le rugby, c’est un sport de voyous joué par des gentlemen ? »
L’ancien répond :
« Non. C’est un sport de gentlemen... jusqu’à la troisième mi-temps. Là, on devient des poètes ! »
5. Et un petit mot de l’arbitre…
Un arbitre dit à un pilier râleur :
« Tu sais pourquoi tu ne seras jamais pénalisé pour excès d’intelligence ? »
Et le pilier :
« Non ? »
L’arbitre :
« Parce que ça serait de l’anticipation. »
Pourquoi les règles du rugby sont-elles comme les lois de la physique ?
Parce qu’elles ne s'appliquent qu'à ceux qui les comprennent !
Le comble pour un joueur de rugby ?
De plaquer un adversaire et d’être plaqué par sa propre femme après le match !
GOOD GAME (perfide Albion)
Expression GOOD GAME : respect …
L'expression "Good Game" (souvent abrégée en "GG") est couramment utilisée dans le monde du sport, notamment à la fin des matchs, pour signifier un respect mutuel entre les joueurs après un affrontement, qu'il soit victorieux ou non. Bien que son utilisation soit aujourd'hui courante dans de nombreux sports, "Good Game" a une histoire qui mérite d’être explorée, notamment dans le contexte du rugby et de l’équipe anglaise.
Origines de l'expression "Good Game" :
L'expression "Good Game" est surtout associée aux communautés de jeux vidéo, où elle est utilisée pour féliciter son adversaire à la fin d'une partie, indépendamment de la victoire ou de la défaite. Toutefois, dans le sport en général, et en particulier au rugby, l'expression est un signe de respect et de camaraderie, en particulier parmi les équipes de haut niveau, comme l'équipe d'Angleterre.
L'Histoire dans le Rugby :
Dans le rugby, après un match souvent très physique, "Good Game" (ou "GG") devient un moyen de conclure l'affrontement dans un esprit de respect sportif. L'équipe anglaise, connue pour son esprit de fair-play et de respect de l’adversaire, a adopté cette pratique de manière assez visible au cours des dernières décennies. Cela fait partie d'une tradition plus large de respect de l’adversaire dans le rugby, un sport où l'on met en avant la combativité, mais aussi l'éthique et la camaraderie après le match.
L’évolution du Good Game dans le Rugby :
- 
Le respect mutuel : 
 Après un match, en particulier dans le rugby, il est courant que les joueurs se saluent, qu'ils aient gagné ou perdu. Cette pratique renforce l'idée de respecter l'adversaire et la dureté de l'affrontement. Le rugby, en particulier, valorise cet esprit de camaraderie, même dans l'intensité du jeu.
- 
L'influence de la culture des "Gentleman" : 
 L'Angleterre, berceau du rugby, a souvent été associée à la culture des "gentlemen" sur et en dehors du terrain. L'expression "Good Game" s'inscrit parfaitement dans cette tradition, où la victoire n'efface jamais l'éthique et le respect des règles, et où même une défaite peut être acceptée avec dignité, à condition que le jeu ait été fair-play.
- 
L'internationalisation du terme : 
 Au fur et à mesure que le rugby est devenu plus global, et avec l’influence de la culture anglaise dans ce sport, l'expression "Good Game" a trouvé son chemin dans d'autres pays. Aujourd'hui, des équipes comme la France, l'Irlande ou même des nations du Sud, comme la Nouvelle-Zélande, l’utilisent également, bien qu'elle ait d’abord été très répandue dans le vocabulaire des équipes anglaises.
Pourquoi l'équipe anglaise ?
L'Angleterre, avec ses valeurs de tradition et de respect du jeu, a particulièrement mis l'accent sur cette pratique. Pour les joueurs anglais, "Good Game" n'est pas seulement une phrase de politesse, mais une manière de montrer qu'ils respectent la qualité du match et l’adversaire, quel que soit le résultat. C'est une tradition de fair-play qui a été renforcée par l'influence du rugby anglais, mais qui traverse également les générations et les équipes.
En résumé :
L'expression "Good Game" en rugby, particulièrement en Angleterre, est un symbole de respect et d'esprit sportif. Si elle s'est popularisée avec les jeux vidéo, son utilisation dans le sport traditionnel, et notamment au rugby, reste un moyen pour les joueurs de signifier qu'ils ont apprécié l'affrontement, indépendamment de l'issue. C'est un moyen de souligner que la valeur du sport dépasse le simple fait de gagner ou perdre, et qu'un vrai joueur respecte toujours son adversaire.
… ou moquerie ?
L’expression "Good Game" peut, dans certains contextes, prendre une connotation qui va au-delà du simple respect sportif et devenir une manière pour certains joueurs, notamment les Anglais, d'exprimer une certaine supériorité ou de minimiser la performance de l’adversaire. Cela s’inscrit dans une dynamique où l’on reconnaît que l’adversaire a bien joué, mais que "ce n’était pas suffisant pour nous battre".
La dimension de "Good Game" dans ce contexte :
Au-delà du simple respect, dans certains cas, "Good Game" peut effectivement être utilisé de manière subtilement suffisante. C’est là où la richesse de la culture et du caractère des équipes joue un rôle important. L’équipe anglaise, en particulier, qui a une longue histoire de domination dans certains sports comme le rugby, a parfois utilisé cette expression pour souligner qu’une équipe peut avoir bien joué, mais que cela ne suffira jamais à les déloger de la première place ou à les battre.
Quelques éléments qui renforcent cette perception :
- 
L'héritage du rugby anglais et du "gentlemanisme" : 
 Historiquement, l’Angleterre a eu une place prédominante dans le rugby, et l’expression "Good Game" peut refléter une sorte de "condescendance élégante". L’idée derrière cela est que même un match bien joué par l’adversaire n’est pas suffisant pour ébranler la supériorité de l’équipe anglaise. C’est comme une manière de dire : "Tu as bien joué, mais ça ne changera rien. On est plus forts."
- 
Le contraste avec d'autres équipes : 
 Si les autres équipes utilisent "Good Game" dans un esprit de respect mutuel et de camaraderie, l’équipe anglaise, dans certains cas, l'emploie presque comme une manière de signifier que l’adversaire n’est pas encore à la hauteur. Ce genre de comportement a été particulièrement remarqué lors de matchs où l'Angleterre est perçue comme l'équipe dominante et où cette phrase peut être un moyen de marquer cette distance entre la performance de l’adversaire et leur propre niveau.
- 
La notion de "confiance" ou "arrogance" : 
 Pour beaucoup de supporters anglais, cette expression fait partie d'un comportement affirmé sur le terrain. C’est un peu l'idée du "on vous reconnaît, mais vous n'avez pas ce qu'il faut pour nous battre". Ce type de mentalité peut parfois frôler l’arrogance, même si elle est enveloppée dans un vernis de respect.
- 
Les rivalités internationales : 
 En particulier lors du Tournoi des Six Nations, où les rivalités entre nations sont exacerbées, l’utilisation de "Good Game" peut parfois avoir un ton plus sarcastique ou condescendant, comme un moyen de souligner que même un bon match de l’adversaire n’est pas suffisant pour ébranler la suprématie anglaise. Cela est particulièrement vrai dans des contextes où l'Angleterre a été en position de force.
L’ambiguïté de l’expression :
L’une des raisons pour lesquelles l’expression peut être perçue de manière différente selon les cultures et les équipes est précisément cette ambiguïté. D’un côté, elle est synonyme de fair-play et de reconnaissance du jeu de l’autre équipe, mais de l’autre, elle peut aussi être interprétée comme une façon de signifier une certaine suffisance. Cela varie selon le contexte, l'attitude des joueurs et les rivalités existantes.
L'exemple de l'Angleterre dans un contexte compétitif :
Imaginons un match entre l'Angleterre et la France, par exemple, où l’Angleterre, même après une victoire relativement nette, pourrait dire "Good Game" aux Français. Pour les Anglais, cela pourrait simplement signifier : "Bien joué, vous vous êtes bien battus, mais ce n'était pas suffisant pour nous battre." Tandis que du côté français, ce même "Good Game" pourrait être interprété comme un petit clin d'œil condescendant ou une manière de rappeler la supériorité historique du rugby anglais.
Conclusion :
Ainsi, bien que l'expression "Good Game" soit généralement un signe de respect dans le sport, dans le contexte du rugby anglais, elle peut parfois être perçue comme une manière subtile de minimiser l'effort de l'adversaire tout en soulignant la supériorité anglaise. C’est un exemple classique de la façon dont des mots ou des gestes peuvent prendre des significations différentes selon les relations entre les équipes, les rivalités et la culture du sport.
Cette expression utilisée plus comme une forme de confiance affirmée qu’un simple geste de respect ?